N’guessan Kouadio Agnès est ivoirienne, originaire de Dimbokro, d’Aliberikouadiokro. Elle a quitté la Côte d’Ivoire le 13 septembre 1982, suivant son époux de nationalité béninoise, qui lui proposait de vivre auprès de lui, au Bénin. Elle comptabilise aujourd’hui 40 ans de vie à Cotonou ! Depuis son expatriement, elle a choisi de s’investir dans le domaine culinaire, proposant à ses clients des mets ivoiriens. Et ça marche très bien depuis ces quatre décennies.

Quant à madame Béatrice Gbagbo, ivoirienne également, elle est au Bénin depuis 25 ans. Ça fait un bon moment que son chemin a croisé celui de sa compatriote N’guessan Kouadio Agnès, et toutes deux, dirigent le même restaurant aux spécialités ivoiriennes, à Ganhito, le quartier commercial au pays de Mathieu Kerekou.

LCB : Comment s’appelle votre restaurant, mes mamans. Et comment avez-vous débuté ici au Bénin.

-Ça s’appelle restaurant UTB. Au début nous avions un restaurant en brousse là-bas. C’est après qu’on est venu ici, à Ganhito, au centre commercial.

-Comment se comporte votre restaurant ? Et quelles en sont vos spécialités ?

-On remercie le Seigneur. Ça marche. Nos spécialités sont le foutou banane, foutou igname, le riz accompagné de la sauce graine, sauce aubergine, sauce arachide.
Nous avons toutes les viandes telles que l’agouti et autres. Nous vendons de l’attiéké poisson avec de l’alloco. On retrouve chez nous toutes les spécialités ivoiriennes.

-Merci mamans pour l’échange. Avez-vous un dernier mot ?

-Oui, j’ai un dernier mot. Je suis Béatrice Gbagbo, et j’ai un message à adresser au Président ivoirien Alassane Ouattara. Nous lui demandons d’ouvrir les frontières de la Côte d’Ivoire. Le Togo a ouvert. Le Ghana a ouvert, mais la Côte d’Ivoire n’a pas encore ouvert. Pourquoi ça tarde ? On ne comprend pas ! La fermeture des frontières asphyxient nos activités. Que le Président Ouattara ouvre les frontières pour que les affaires puissent reprendre et prospérer.

Louis-César BANCÉ

#LCB
Septembre 2022
#Bénin