À Kimikro, dans la sous-préfecture de Chiépo (Divo), un élève du Cours moyen 1ère année (CM1), se serait volontairement tatoué à l’aide de fève de noix de cajou, le nom du « Roi 12 12 » dans la chair.

Pour ce que nous savons de la personne, Sidi Mouctar Dembélé dit le « Roi 12 12 » est un opérateur économique qui aurait fait fortune dans la vente de voitures.
Loué avec excès sur les réseaux sociaux, influenceurs et artistes chanteurs, ne cessent de vanter ses mérites et sa facilité à distribuer des billets de banques. D’ailleurs, l’homme était récemment au coeur d’une polémique pendant son dernier passage à Abidjan début Avril dernier.
Un personnage assez célèbre sur la toile, « le père Daloa » s’etait mis à ramper à quatre pattes à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, allant accueillir le riche homme Malien.

Si certaines figures publiques tel que Hassan Hayek avait décrié ce comportement, d’autres par contre, comme le comédien « Pantcho le gataire » n’y voyait rien de dégradant.

En tout cas, de plus en plus de personnes « publiques », qu’on le veuille ou pas, influencent la jeunesse (grands et petits).
Et ce tatouage, n’est que le résultat des valeurs dont nous faisons chaque jour la promotion.
Entre les parents qui jettent l’éponge et la société qui nous vend des stars aux talents parfois inexistants, voici ce qui se passe.

En temps normal, lui-là devait être en train de jouer aux billes, courir des margouillats ou jouer au ballon….mais bon! Comme à notre habitude, on va le traiter de « Lil Wayne de Koumassi », rigoler un peu et puis ça va passer, non? C’est pas ça ?

Jocelyne ozouah Souhainé