Tout serait parti d’une dispute pour un poisson braisé dans un maquis. Selon des témoignages, le soir du 21 juin, il reste un poisson sur le grill quand une jeune fille passe la commande. La vendeuse informe sa cliente que le poisson a déjà été acheté par un monsieur également sur le stand.
Mais la jeune fille exige d’être servie. Une vive altercation s’ensuit entre le premier client et la jeune fille, qui court dans un bar à côté, appeler son amoureux en renfort.

Le premier client, un gendarme, aurait été rossé par plusieurs personnes. Ses agresseurs, sont des policiers. Et, parmi eux, le commandant du service des renseignements de la province.
Soigné à Tchibanga, à 600 km de Libreville, où il a été bastonné, le gendarme aurait été évacué dans la capitale où il aurait été hospitalisé durant deux semaines. De retour à Tchibanga, il porte plainte. Le commandant de police est écroué le 23 Juillet 2021.

Le 25 Juillet, soit deux jours plus tard, les responsables des unités de la police de la région, lancent l’assaut sur la prison de Tchibanga. Ils libèrent leur chef et se dirigent vers Libreville. Mais ils sont stoppés par l’armée. Le commandant aurait été ramené en prison. Ses éléments sont eux, entre les mains de la police militaire. Tous sont suspendus de leurs fonctions.

Et dire que tout ça est arrivé à cause d’un simple « poisson braisé » et de la bouche « pointue » d’une femme!

Jocelyne Ozouah Souhainé