Bonsoir LCB. J’ai vu ton adresse mail sous l’une de tes chroniques aussi ai-je tenu à t’écrire pour soumettre mon cas à tes aimables lecteurs dont ceux de Gbich.
À 48 ans, j’ai une bonne situation sociale. Je suis avocat de profession, exerçant dans un barreau d’Abidjan. Marié légalement et père d’une poignée d’enfants dont je voudrais taire le nombre, il y a quelques années je me suis mis à investir dans l’immobilier. Cependant, j’ai constaté que j’étais beaucoup freiné dans mes réalisations à cause des petites que j’entretenais ça et là. Il y a deux parmi elles dont une étudiante pour qui j’assurais le loyer du studio américain. J’y allais fréquemment pour passer du bon temps en faisant croire à mon épouse que j’étais en voyage pour auditionner un client pour sa défense.
Les petites suçaient mes sous avec leurs problèmes à n’en point finir. C’était les cours à payer dans des universités privées, des derniers cris de IPhone aux prix exorbitants à leur offrir, des organisations d’anniversaire etc. De vraies blessées de guerre, ces p’tites malos. Après une introspection dans ma vie, quand j’ai réalisé qu’elles étaient la cause de mon retard, j’ai mis une croix sur toutes mes relations. Je suis resté seul pendant un moment pour laisser respirer mes finances. Puis j’ai eu une aventure avec une magistrate, mariée et mère de plusieurs enfants. Avec cette femme, j’ai découvert la tranquillité dans la vie extra-conjugale. Il n’était pas question de scolarité, de pommade, cheveux, maladie, IPhone, rien, rien. On s’attrapait pour bien se mougou, et c’était tout.
Il est arrivé que la dame à la toge a été affectée dans une autre ville. Nous avons dû, contre notre gré, mettre une croix sur notre belle aventure. Voici comment à partir de là je suis devenu accro aux femmes mariées. Que ce soit dans mon milieu professionnel ou même en dehors, je me suis fait beaucoup de maîtresses ayant déjà la bague au doigt. La paisibilité qu’on a avec ce type de femmes, leur sagesse, autosuffisance, l’économie qu’on y gagne, ne me fait plus avoir d’yeux que pour les femmes mariées, et ça me réussit bien. Actuellement j’en ai cinq avec qui je sors. Je sais pourtant que ce n’est pas bien, mais comme il y a aussi de nombreux avantages, j’y ai pris goût, je suis dedans. Comment m’en délivrer ? Car j’avoue avoir une conscience qui me gronde. Aidez-moi avec vos conseils.
Louis-César BANCÉ