L’industrie cosmétique est en pleine expansion. Les hommes mais surtout les femmes n’hésitent pas à employer tous les moyens pour devenir « beaux ».
Mèches de tout genre pour des allures de stars. Pommades pour changer le teint. Comprimés et/ou sirops pour agrandir une partie du corps. Une panoplie de types de maquillage pour avoir un meilleur rendu de son visage ou encore, passer sous le bistouri pour « améliorer » sa plastique. En tout cas moi, c’est le côté des mèches qui peut me « dja ». Les mèches sont en folie: Perruques, tissages, frontales, naturelles, synthétiques, même humaines. Il y en a pour tous les goûts à tous les coûts et grâce à ça, je peux réveiller « la Beyoncé » ou « la Rihanna » qui sommeille en moi.
Pourtant ses habitudes qui sont devenues quotidiennes ont de graves conséquences sur notre santé, hein! Par exemple, l’alopécie de traction appelée autrefois, alopécie du chignon. Ces moments où quand tu décolles ta jolie perruque, ou défaits tes magnifiques tresses, tes cheveux de devant, (de l’oreille gauche à la droite) disparaissent de plus en plus! Quand le dermatologue m’a informé des conséquences désastreuses de certaines colles à cheveux sur ma santé capillaire, j’étais abasourdie. Tremblements, fatigues, nausées, spasmes, troubles de la parole, de l’audition de la vision, de la mémoire et de la coordination voire dommages des reins et du foie, etc…
Choquée devant le miroir, Clotilde, ma coiffeuse, m’avait lancé sur un ton ironique « ma chérie, Il faut souffrir pour être belle ». Mes cheveux que j’ai « économisé » pendant des années ! Donc affaire de « soungrounya » là, c’est comme ça ? De la même manière que Madonna a assuré ses « lolos », et Jennifer Lopez aurait pris une assurance pour ses fesses, je vais bientôt assuré ma grosse tête. Parce que même si la beauté a un prix, c’est pas pour ça que je vais devenir chauve à 22 ans!
Jocelyne Ozouah Souhainé