Bon, affaire de Love Gugu et son ancienne chérie là, on ne sait même pas comment on va faire pour raconter ça, « Seignaiiir »!
Où on va mettre « il », et puis où on va mettre « elle »?
Tout est « gliziôôô » dans nos mains, dêh !
À la base on voulait mettre « iel », le nouveau pronon personnel neutre brandit par puristes de la langue française, mais puisque les concerné(e)s iels-mêmes, utilisent « il » et « elle », on va faire comme on peut.
Love Gugu, de son vrai nom Augustin Seh, est devenu un personnage public grâce à un scandale sexuel à tendance lesbienne où elle prétendait avoir « lapé » quelqu’un pendant tout une nuit.
D’ailleurs, iel a goûté la MACA (Maison d’Arrêt de Correction d’Abidjan) pour cette affaire. Donc passons!
Zeo, elle, a été révélée au grand public comme la/le partenaire de Love Gugu.
Et pendant que le scandale laperotique cité ci-dessus faisait rage, les internautes ont découvert en Zeo, une compagne/un compagnon (prenez ce que vous voulez) calme, tendre et prêt(e) à sortir les ongles pour défendre son amour.
L’idylle entre les deux a fait couler beaucoup d’encre et de salive, un peu comme l’affaire Gana Gueye en France.
D’un côté ceux qui adhèrent à l’homosexualité, de l’autre, ceux qui tiennent cette pratique en horreur.
Bref…
Après 6 ans de love intense, plein de rebondissements, Love Gugu et Zeo ont fini par se séparer. Les deux se battent maintenant à coups de directs sur les réseaux sociaux et les pronoms personnels ne sont pas du tout épargnés.
Zeo, qui utilisait « il » en référence à Love Gugu au temps qui était le temps, utilise maintenant « elle » pour désigner cette dernière au temps qui n’est plus temps qui avait été le temps.
Zeo, résolument prête à « changer de vie » a décidé de suivre de Christ. Elle s’est même baptisée récemment et a promis « casser des papos » si son ex-compagne/compagnon Love Gugu n’arrêtait pas de lui lancer des piques.
« Dieu a changé ma vie, ne me cherchez plus là bas…Satan quitte derrière moi » avait martelé la nouvelle servante de Dieu sur facebook.
Aho Gagnoa !
Jocelyne ozouah Souhainé