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QUAND MON GRAND-FRÈRE ME DISAIT QUE JE DEVAIS COMPTER SUR MOI-MÊME…

QUAND MON GRAND-FRÈRE ME DISAIT QUE JE DEVAIS COMPTER SUR MOI-MÊME…

  Il y a des années de cela, je me plaignais beaucoup de ma situation en me disant que mon frère footeux avait l’obligation morale de faciliter mon ascension sociale. Face à mes jérémiades, il y avait mon grand frère, Consti Constant Bance , qui me disait sempiternellement : « Toi César, tu sais que tu me fais trop rire, non ? Quand tu regardes ton talent, toi tu dois compter sur quelqu’un ? Tu n’as besoin de personne, pas même d’Aristide, parce que la richesse est en toi-même. Calme-toi, et patiente, tu verras, tu vas manger dans l’écriture… »

 L’écriture, une passion que j’exerce sur les réseaux sociaux. C’était un art à but non lucratif basé sur mon don de la fiction. Comment Consti pouvait-il me dire qu’il était certain que ça changerait ma vie, un jour ? C’était de mes petites activités de blackiste que je vivais pourtant, au prix de rudes sueurs. 

 Je vivotais, en envoyant quelques fois des piques à mon frère footballeur de qui je voulais une assistance. Et Consti, très fâché après moi à cause de mes coups de gueule que je faisais souvent à travers des statuts visés, me répétait sans cesse : « Toi, quand je te parle, tu ne comprends pas ! Combien de fois je vais te dire que tu n’as besoin de personne ? Tu as une idée du don que tu as ? Reste tranquille, continue d’écrire et observe !» 

Dans mes « djaboudjabous », j’ai eu un emploi dans une société d’architecture, en 2018, avec 100.000 francs comme salaire. Quand Consti a appris cela, il a ri : « Tu n’es pas fait pour les bureaux, petit frère. D’ailleurs, je crois que tu gagnes plus que ça dans tes activités commerciales. Être entre quatre murs, ce n’est pas ça, ta voie. Tu as besoin d’être libre, et d’offrir tes services rémunérés aux gens. Je ne sais pas comment cela va se passer, mais je suis certain qu’un jour il y aura un déclic pour toi… »

 Après 27 jours de travail au sein de l’entreprise d’architecture, je n’ai même pas attendu mon premier salaire, que j’ai démissionné. Pourtant il me fallait rester seulement 4 jours pour toucher 100.000 francs ! Bof, j’avais compris que ma liberté et le Black-market était encore cent fois mieux. Nous qui ne sommes pas des gens de bureau, sommes impressionnés par ceux qui y sont, or y a rien dedans, j’en ai fait ma propre expérience. 

Tout en étant blackiste, je continuais à produire mes billets sur la toile, et à publier aussi mes livres, jusqu’à ce qu’en 2019, je reçoive la sollicitation de la Police nationale de Côte d’Ivoire (DGPN) qui avait besoin de mon imagination pour des récits éducatifs Policiers-citoyens sur ses pages réseaux sociales. Après cela, les entreprises se sont succédé pour la valorisation de leurs produits à travers mes écrits. Puis, des médias en ligne dont Opéra News où j’ai été fait meilleur rédacteur de l’année 2020 avant d’être recruté par le très célèbre journal satirique Gbich. Alloko sur le foutou, sollicité par une clientèle de tous les horizons du monde, je découvre le métier de biographe, qui, aujourd’hui, devient mon meilleur fer de lance. Voyant toute cette évolution, mon grand frère, Constant Bancé, face à mon désormais sourire, ne s’est pas privé de réagir : 

«Tampiri-là ! Je t’avais dit que tu n’avais besoin de personne pour te faire. Je ne savais pas comment les choses se feraient, mais j’étais persuadé que c’est c’est ton talent scriptural qui t’ouvrirait des voies. Et actuellement même, tu n’es qu’au premier escalier de ce qui t’attend. »

 Chers amis lecteurs, je n’ai rien imaginé de tout ce que j’ai écrit ici. Comme un devin, Constant Bancé a toujours eu foi en mon destin et me faisant palabre quand il me trouvait quelques fois fébrile. Ce grand frère est né un 24 septembre, et en ce jour où il renaît, j’aimerais lui dire JOYEUX ANNIVERSAIRE, et merci pour sa confiance à laquelle, aveugle, je n’y comprenais rien. 

 Consti, je te souhaite plein d’ascensions à tous les niveaux de ta vie, toi que j’appelle affectueusement Le seigneur de la sape.

Louis-César BANCÉ,

Le roi de l’imagination

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