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SECRÉTAIRE DANS UNE SOCIÉTÉ, MON PATRON N’ARRÊTE PAS DE ME TAPER SUR LES FESSES. DOIS-JE DÉMISSIONNER ?

SECRÉTAIRE DANS UNE SOCIÉTÉ, MON PATRON N’ARRÊTE PAS DE ME TAPER SUR LES FESSES. DOIS-JE DÉMISSIONNER ?

 Après mon BTS en secrétariat bilingue, j’ai longtemps ciré le carreau avant qu’en janvier dernier, les portes du travail s’ouvrent à moi. Je suis Linda Kouassi, 28 ans, secrétaire de monsieur Bosson, homme marié, sexagénaire et directeur d’une société de transit.

           
Je me rappelle qu’avant de valider ma postulance, le jour de l’entretien, mon boss m’avait regardée de haut en bas, s’attardant sur mes hanches et ma poitrine, me signalant ainsi sans scrupule qu’il pourrait entrevoir nos relations dans un contexte extra-professionnel.
          
Je n’eus pas tort, car quelques jours seulement après ma prise de fonction, mon patron commença à me faire des yeux de phare. Vous voyez cette façon subtile qu’ont les hommes de draguer une femme ? Par un battement de sourcils ou un agitement de paupières, par un sourire mesquin ou un geste anodin quelconque, ils arrivent toujours à donner voix à leur sentiment et intention lugubre.
           
Je savais les jeux de séduction de mon patron auxquels je ne répondais jamais favorablement, ce qui le mettait hors de lui, l’emmenant à être désagréable envers tous ses employés dès après les minutes où il se heurtait à ma froideur. L’ensemble du personnel payait ainsi les frais de mon indifférence, je le savais, mais il n’était point question pour moi de faire la marionnette.
Je faisais mon travail sans m’appessantir sur les grimaces de mon boss, le but étant d’empocher ce salaire de 100.000 francs qui avait stabilisé ma vie. Mais durant les mois qui suivirent, monsieur Bosson insistait, allant maintenant jusqu’à m’envoyer des messages nocturnes pour s’enquerir de mes nouvelles. Le lundi au bureau, le couronnement de ses micmacs. Alors que je lui proposais un dossier à signer, il me tapa sur les fesses.

           
Comme réponse à son geste osé, je le regardai assez durement et rejoignis mon burlingue. Ce lâche usait de sa supériorité pour me rabaisser… Si ce n’était pas son fauteuil ou encore ce salaire qui me retenait, où est-ce que ce monsieur qui avait la tronche d’un bouffon aurait pu me toucher ?

           
Mon petit ami avec qui je vis en concubinage et qui a aussi ressenti les avantages de mon travail dans notre vie a fini par remarquer mon stress. 
 – Qu’est-ce que tu as Linda ? m’interrogea-t-il.

        
À force d’insister j’ai dû tout lui raconter. Bizarrement il a trouvé que mon patron ne m’avait fait jusque-là aucune déclaration concrète et sérieuse et que je devrais continuer à garder mon calme pour préserver mon emploi. 

 – Qu’est-ce que tu appelles déclaration concrète ? Ça va un peu toi ? J’oubliais, ce lundi, il m’a tapé sur les fesses !
 – Il t’a tapée sur les fesses, lol. C’est ça on a jamais vu ?
 
          
Surprenante et écœurante, la réaction de mon copain !

******
Maintenant encore le patron continue de me taper sur les fesses.
         
Bonjour LCB, j’espère que tu sauras habiller mon histoire pour masquer mon identité. Je suis secrétaire dans une société de la place, et l’avis de tes lecteurs me sera d’un grand recours sur ma probable démission. Car à cause de moi, au sein de notre société, nous vivons dans une atmosphère délétère…

Louis-César BANCÉ

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