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Pour l’amour d’une jolie béninoise : le deboukéhi matinal

Pour l’amour d’une jolie béninoise : le deboukéhi matinal

Je passai des heures à imaginer les formes d’Ahouéfa, brûlant sous le feu de mes caresses. Elle avait tous les atouts d’une vraie femme africaine, les rondeurs là où il le fallait. Rien qu’en pensant au moment que nous aurions à vivre ensemble, je me sentais téléporté au paradis. Avant son retour, il fallait me débarrasser de toutes les sueurs du voyage et me rendre pimpant. Je pris une longue douche en chantant des airs de GG Vickey, « Vive les mariés », cette chanson intemporelle de l’immortel béninois devenue l’hymne national des Mariages. Je me voyais avec Ahouéfa, sur des nuages, applaudis par un public de noces.

Étendu sur mon lit soyeux à attendre la gracieuse femme béninoise, le sommeil finit par m’emporter. Au moins, j’aurais à me reposer et à être d’aplomb avant de mettre les crampons. Vers 2 heures du matin, je fus réveillé par un toc-toc-toc derrière ma porte.

-Qui est-ce s’il vous plaît ? m’empressai-je de demander.

-C’est moi, Ahouéfa.

Je fis un bond vers la serrure en ouvrant grandement l’entrée à ma magnifique visiteuse. Elle avait changé de tenue et s’était mise dans une robe sexy. Son parfum, d’une senteur agréable, était envoûtant. Ahouéfa tenait à la main un panier contenant des assiettes.

-Je t’ai apporté un plat de chez moi, me dit-elle en souriant. J’ai mis du temps parce que je te concoctais de quoi manger. Tu dois avoir faim après tout ce trajet !

-C’est vraiment gentil. Tu es adorable ! Entre s’il te plaît, j’ai hâte de te prendre dans mes bras !

La porte refermée derrière nous, Ahouéfa déposa sa charge sur la table, et alors qu’elle s’apprêtait à me servir, je m’empressai de lui arracher des baisers tout en faisant skier mes mains sur ses formes.

-Nous avons tout le temps, ne te presse pas ! me suggéra-t-elle. Mange d’abord, et juste après on pourra se manger…

-On va partager le repas ensemble ?

-Non, vas-y seul. Quand on prépare, c’est rare qu’on a l’appétit…

Ma dulcinée me servit du riz au poisson dans une assiette blanche en forme de cœur. Rien que la sculpture du récipient témoignait de l’amour éclair qu’elle avait pour moi.
Je dévorai son savoureux repas, en guise d’entrée. Quand ce fut terminé, nous engageâmes les hostilités du plat de résistance : baisers, lapements, deboukéhi…

Voulant me retirer et m’apprêter à reprendre des forces pour un deuxième coup, je me rendis compte que mon soldat ne pouvait plus sortir…

-Chérie, qu’y-a-il ? questionnai-je Ahouéfa, inquiet, avec des sueurs partout sur le corps. Je fais tout pour m’extraire mais mon truc semble collé à l’intérieur de toi !

-Oh ! Non !😳s’épouvanta la « déboucueillie ». Essaie encore…

-C’est collé, ça ne sort pas !😮

Ahouéfa et moi fîmes tous les mouvements possibles afin d’ôter mon soldat de sa première mission accomplie. Mais bizarrement, ce bandit restait captif du cachot. Liés l’un à l’autre, nous restions là pendant plus d’une heure, à chercher une solution. Que se passait-il ? Je harcelai ma copine de questions jusqu’à ce qu’elle lâche une hypothèse :

-Ça doit être mon mari…😫

-Ton mari ? Comment ça ? Tu m’as dit être célibataire, pourtant ! 🤦🏾‍♂

-Je vais tout t’expliquer…😭

Louis-César BANCÉ

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