Stéphane et Josey étaient deux tourtereaux qui, comme bon nombre d’amoureux jeunes et innocents, croyaient pouvoir conduire le navire de leur idylle à bon port. À les voir dans cette image, tous deux tenant un micro comme pour s’unir par un même langage, on croirait que rien n’aurait pu les éloigner de la promesse qu’il s’était faite de cheminer ensemble jusqu’à la gare. Malheureusement, et selon certaines sources, ce serait la belle Josey, qui, très ambitieuse, aurait, par ses agissements, provoqué leur séparation. En voyant cela, qu’a fait le footballeur international Serey Dié ? Il a récupéré la petite, et en sa qualité de riche athlète, n’a pas lésiné sur les moyens pour étourdir sa conquête. Stéphane étant un garçon à la condition modeste, l’on imagine aisément que la vie de Josey à ses côtés n’est pas celle qu’elle connait avec Dié. Il y aura nettement une différence en termes de confort. Bah, femme aime bonheur, dit-on, et rares sont celles qui peuvent de nos jours être de véritables potières pour leurs hommes, en les sculptant avec patience, pour faire d’eux, des boss, comme le dirait Bamba Amy Sarah…

J’en veux à Serey Dié d’avoir engrossé Josey. Ça aurait dû être l’œuvre de Stéphane dont j’imagine en train de s’enorgueillir en public : « Nous avons galeré ensemble depuis tout-jeune, et ensemble, nous y sommes arrivés !» Ça aurait été tellement beau ! Hélas.

Dié, qu’on sait très humaniste en raison de ses nombreuses actions sociales, aurait pu approcher Stéphane en l’aidant à sa façon à se faire une place de choix dans la société : « Frère, aujourd’hui, l’amour seul ne suffit pas. Voici un bon jeton, défends-toi avec, et sers-toi-en pour consolider ton amour avec ta Josey. Ne me remercie pas, j’ai toujours aimé venir en aide aux gens, et quand Dieu te fait grâce, c’est pour que tu puisses penser à ton prochain… » C’est aussi cela le social, aider ses camarades du syndicat à s’affirmer dans leurs relations, surtout quand elles tracent les courbes d’une belle histoire romantique. Dans le syndicat, on nous a toujours recommandé la solidarité des uns envers les autres.

Bah, Dié, peut-être avec la trame de Dieu, a préféré auprès de Josey, faire vagir Schama !Schama, mon petit, ne m’en veux pas, je sais que tu es content de venir au monde et que Dieu a décidé que tu viennes par Dié. Akwaba.

Louis-César BANCÉ