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Le maitre de CM2 qui était obsédé par les rondeurs de son élève

Le maitre de CM2 qui était obsédé par les rondeurs de son élève

À la faveur de la nouvelle rentrée scolaire, le maître effectuait son premier jour d’enseignement, dans une classe de CM2.
Il se tenait devant ses élèves et se présenta à eux :

-Comment ça va les enfants ? Je suis votre maître. Ceux qui ont fait le CM1 dans cet établissement doivent me connaître puisque vous êtes tous familiers aux instituteurs qui officient ici. N’est-ce pas ?

-Oui monsieur ! répondit en chœur un tiers de l’effectif.

-D’accord. Pour ceux qui nous viennent d’autres écoles, je suis monsieur Assamoi. C’est avec joie que je vais vous transmettre le savoir au cours de cette année scolaire. Est-ce l’effectif total de la classe ?

Une nouvelle arrivante, immobilisée à l’entrée de la classe, s’annonça aussitôt en tapant les mains. Elle remplissait totalement la fente de la porte. Les regards fusionnèrent vers elle. Le maître lui fit signe qu’elle pouvait entrer. L’élève, une jeune fille à la forme éléphantesque, s’avança en marchant péniblement, en traînant difficilement les pieds, en véritable limace. Les élèves ne purent s’empêcher de pousser des cris d’étonnement : « Wouhawou ! Wobou ! Tchiébé ! Paati !… »

Quant à l’instituteur, il ne bougeait plus, estomaqué devant le tableau noir. Son regard était figé sur le tableau de la nouvelle venue. Quelle corpulence ! Celle-ci, une fois à son niveau, le salua poliment en allant se choisir une place sous les messe basse de ses condisciples…

Le maître pointa les yeux dans le dos de la grosse, une attention particulière sur ses fesses. Énormes ! Il n’avait jamais vu deux ballons aussi parachutes.

Quelques instants plus tard, il demanda à ses apprenants de se présenter un à un, à haute voix, en se tenant debout. Au tour de l’éléphante, elle fit découvrir sa si petite voix, complètement contrastante à sa morphologie :

-Bonjour monsieur le maître et mes camarades élèves. Je m’appelle Eudoxie Koffi, j’ai 12 ans, et l’an dernier j’ai fait mon CM1 à l’école primaire EPP LCB 2…


Deux semaines après le début des cours, monsieur Assamoi ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait. Il ressentait une attirance obsessionnelle pour Eudoxie, l’adolescente aux rondeurs plus mûres que son âge. Un soir à la sortie de l’école, prenant une bière avec son ami le maître de CP1, il fit à ce dernier des aveux de ses sentiments. L’instituteur du Cours Préparatoire n’eut même pas besoin de réfléchir longtemps avant d’apporter ses conseils :

-Mais tu es comment même, toi ? Depuis deux semaines tu es fan de la petite fille-là et tu t’amuses ? C’est toi son maître. Qu’est-ce que tu peux lui dire qu’elle ne ferait pas ? C’est simple. Demande-lui de venir chez toi après les cours, pour t’aider à faire le ménage ou je ne sais quoi. Dès qu’elle vient, boulé, tu valides ! Eudoxie Koffi quoi ? Baleine-là, tu crois qu’elle connaît pas garçon ? Avec forme comme ça-là ? 12 ans, et puis tu as chair de 32 ans, nous on te mange avec nos trente deux dents avec beaucoup de bruit. Si Brigitte a détourné Macron, c’est ça qui est quoi si Assamoi détourne Eudoxie ? D’ailleurs, ce que les enfants d’aujourd’hui font, nous on connaît même pas un peu. Tu seras peut-être surpris que ce soit elle qui te domine. Vas-y, prends la petite et mange-la, c’est pour toi !…

18 heures. Eudoxie Koffi était au domicile de son maître, dans sa grosse robe carreau-carreau. Il lui avait demandé de passer chez lui pour lui donner des cours sur les leçons qu’elle n’avait pas comprises. Quelle chance pour elle ! Elle se sentait honorée d’être cette élève privilégiée.

Le maître regardait l’ado assise sur son canapé et dont les hanches déferlaient abondamment. Il tenait difficilement sur sa chaise, cherchant la stratégie à employer pour plonger la main sous la robe de la petite baleine.

-Eudoxie, ça va ? Tu es brillante en mathématiques. Ton point faible c’est en grammaire et en conjugaison. Nous allons travailler à corriger tes lacunes.

-Oui monsieur, c’est vrai. Le français c’est vraiment ma bête noire dèh !

-Orh tu sais, tu n’as pas besoin de m’appeler monsieur hein. À l’école, tout le monde sait que je suis monsieur Assamoi, mais aucun élève ne connaît mon prénom. À toi seulement je vais révéler cela, et tu pourras m’appeler ainsi, seulement les fois où nous serons ensemble. Tu es d’accord ?

-Éhé monsieur…

Eudoxie souriait naïvement.

-Mon prénom secret, c’est… Christophe, poursuivit l’enseignant en maintenant le regard sur la large poitrine de son élève. Tu peux donc m’appeler Christophe ou Christou. Quant à moi je vais t’appeler Eudo…

Christophe posa la main sur un genou de l’écolière en le lui caressant avec l’index. Elle frisonna, mais le quadragénaire continua en s’agrippant à l’humour :

-Eudo, si c’est un couturier qui a cousu ta robe, te souviens-tu de la taille qu’il a numérotée à ton bassin ?

-Oui monsieur, 150 !

-Je t’ai toujours dit que tu as une mémoire de génie. Tu iras loin dans la vie. Bassin 150, en mathématiques c’est un très bon chiffre. Alors si tu excèles dans les maths, ce n’est pas fortuit. Tu peux te lever un peu je vais admirer ton bassin ?

-Monsieur, je ne comprends pas votre suggestion. Ça me rend un peu perplexe…

-J’ai dit Christou au lieu de monsieur. Et qu’est-ce qui te rend perplexe ?

-Monss… Christ… Monsieur, le fait que vous vouliez admirer mon bassin. À quel dessein ?

Le maître s’approcha davantage avec sa chaise. Et la main glissant sur l’épaule de son élève, il lui demanda, d’un air incisif :

-Eudo, tu es une grande femme. Tu dois pouvoir comprendre que je te parle avec des codes, n’est-pas ? Tu sais au moins ce que c’est, l’amour ?

Eudoxie tressaillit.

-Monsieur, je n’ai que 12 ans, et j’aspire à une vie épanouie. Comment, à mon âge, connaitrais-je l’amour ? Je suis bien trop petite encore pour parler de ce genre de choses. Je veux aller à l’école, me faire former par des hommes de savoir comme vous, et devenir plus tard, un cadre dans ce pays…

Christophe Assamoi fronça les sourcils, l’esprit soudainement bousculé. L’homme fit replier ses mains vers la poitrine en croisant les bras, raide.

La télévision était éteinte, la télécommande au dessus d’une petite table à côté. L’enseignant mis le poste téléviseur en marche et tendit la manette à Eudoxie :

-Mets la chaîne de ton choix, et distrais-toi, je reviens dans quelques secondes…

Christophe s’éloigna vers la cuisine, et discrètement, il téléphona son ami le maître de CP1. Ce dernier ne se laissa pas ébranler par le rapport de son collègue :

-Mon ami, il ne faut pas te laisser intimider par cette gamine. Retourne vers elle et valide-la ! Sois seulement plus entreprenant et tu verras qu’elle va facilement céder. À l’heure où je te parle là moi-même je viens de manger la petite Christelle qui est en CM1, la fille du sous-préfet là…

-Wahou, elle n’est pas mal, celle-là. Son papa la nourrit tellement bien qu’elle est vite devenue un poulet de chair. Félicitations Asso !

-Merci bro. À ton tour avec Eudoxie Koffi !

Le maître, décidé à satisfaire ses pulsions et à montrer à son ami qu’il n’était pas moins puissant, rejoignit rapidement son écolière au salon. Il la trouva en train d’appuyer des chiffres sur la télécommande.

-Tu regardes quelle émission, Eudo ?

-Monsieur je cherche chaîne de CLUB DES PETITS.

Christophe se raidit, glacial, inerte, figé, comme l’épouse de Loth qui devint une statue de sel au pays de Sodome. Le pédagogue resta longtemps bouche bée. Ce que la petite venait de dire lui rappelait sa fille, du temps où ils vivaient ensemble, en famille. À 27 ans aujourd’hui, Eunice était mariée et travaillait dans l’administration. Le pédagogue revit instantanément dans son esprit des scènes d’un rétrospectif lointain avec son enfant. Lorsqu’elle pleurait chaudement, seuls les dessins animés arrivaient à la maîtriser. Elle en raffolait de l’enfance à l’adolescence.

-Monsieur, vous connaissez le chiffre pour CLUB DES PETITS ?

Interpellé par Eudoxie, Christophe revint de ses nuages :

-Oui ma fille, appuie le 150, il y a des dessins animés sur la chaîne YEELBA.

Eudoxie appuya les chiffres et aussitôt sur l’écran, des images de BLANCHE NEIGE la fit vibrer de bonheur. L’enseignant la regarda en y voyant le visage de sa fille et il en eut honte. Plutôt que de chercher à explorer les 150 du bassin de l’écolière, il préférait pleinement la laisser s’épanouir sur les 150 de la chaîne YEELBA !


Louis-César BANCÉ

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